L’homme: premier-né de l’évolution

Voici sans doute l’étude la plus minutieuse et la plus complète sur une théorie évolutionniste qui fut exposée pour la première fois au début du XXe siècle par le zoologiste hollandais Louis Bolk, dans la lignée des travaux de Goethe sur la métamorphose.

Voici sans doute l'étude la plus minutieuse et la plus complète sur une théorie évolutionniste qui fut exposée pour la première fois au début du XXe siècle par le zoologiste hollandais Louis Bolk, dans la lignée des travaux de Goethe sur la métamorphose. Bolk fut frappé de voir à quel point le bébé chimpanzé, avec son crâne arrondi, sa face plate, et ses seuls poils sur sa tête, ressemble à un bébé humain. Au cours de son développement, le chimpanzé perd ces traits humains pour retrouver les caractères propres à son espèce. En s'appuyant sur une étude comparative des organes humains et animaux, Verhulst montre que l'homme, contrairement aux autres primates, conserve toute sa vie sa forme juvénile. Renversant la théorie de Darwin, il en conclut que les humains ne descendent pas d'un ancêtre simiesque, mais que ce sont au contraire les singes qui, en évoluant, se sont écartés du prototype humain. Il montre également qu'à la capacité humaine à conserver la forme foetale («retardement») s'adjoint un plus ample développement («hypermorphose») des organes tels que les jambes, le larynx et le cerveau antérieur - ceux précisément grâce auxquels l'homme atteint ses capacités spécifiquement humaines : station debout, langage, pensée.
Cette réflexion parvient à se situer au-delà de la vieille querelle entre darwinistes et créationnistes. L'auteur ne cherche pas à savoir si les formes vivantes ont été créées par la sélection naturelle ou par Dieu. Il veut d'abord nourrir l'observation du lecteur et l'amener à se poser des questions. (Présentation de l’éditeur)

VERHULST J.

Aethera

2007-405p.

ISBN: 978-2-915804-11-7

Cote doc: 1-50-VER-H

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