Le projet individualisé, clé de voûte de l’école inclusive
Les tentatives pour discriminer positivement les enfants en souffrance, en rupture d’apprentissage, aboutissent à les désigner, les marginaliser, les désinsérer : le remède s’avère pire que le mal !
Les tentatives pour discriminer positivement les enfants en souffrance, en rupture d’apprentissage, aboutissent à les désigner, les marginaliser, les désinsérer : le remède s’avère pire que le mal ! Il faut achever la bataille humaniste qui fait rage depuis Jules Ferry et qui a vu, bon gré mal gré, la société scolaire accueillir garçons et filles, immigrés des vagues successives, enfants des classes sociales défavorisées, et aujourd’hui ceux en situation de handicap.
Du haut de leurs 4, 8 ou 12 ans, Jo, Nadia, Joris et les autres, enfants trop doués ou pas assez, conformes ou retardés, entourés ou laissés pour compte, contemplent en souffrant leur rêve d’école qui se brise : les résultats attendus tardent ou ne sont pas là, leur beau métier d’élève est un fiasco… Par ces échecs à l’école, l’institution, les enseignants, les familles, la société sont interpellés. Si elle est généreuse, l’idée d’intégration scolaire pour tous qui domine depuis un quart de siècle, est-elle pour autant efficace ?
Dans l’école inclusive, chaque enfant a sa place. Les auteurs proposent un outil, le Sémaphore, destiné à la soutenir. Coconstruit avec l’ensemble des acteurs, il met en commun des objectifs partagés dans le respect des compétences de chacun. Expérimenté depuis plus de dix ans, le Sémaphore a les qualités attendues par tous : individualiser et évaluer… pour que Jo, Nadia, Joris, puissent vivre leur école portés par les regards positifs que leurs projets ont permis de faire émerger. (Présentation de l’éditeur)
BONJOUR P.- LAPEYRE M.
Editions Erès
2004-148p.
ISBN : 2-7492-0304-x
Cote doc : 4-50-BON-P
Uniquement à la location